Fontainebleau : Le Lari de Recloses (Récit)
(Les Roches du Petit Puits et La Vallée Cousine)
Au sud de la forêt Domaniale de Fontainebleau, à quelques 600m de l’orée, s’étend Recloses.
Ce vieux village, bâti à l’extrémité d’une immense table de grès, qui s’effondre brusquement à l’issue d’un vallon boisé
(vallée sèche caractéristique des paysages bellifontains), est particulièrement pittoresque.
Le village aurait pour origine des défrichements au milieu des bois après les Invasions Barbares (colonisations de la Gaule Romaine par des hordes successives essentiellement germaniques), à l’époque Mérovingienne ou au début du Moyen âge, entre le Ve et IXe siècle.
Si l’origine du nom Recloses vient du latin « RECLOASAE (clos, enfermé) « on ignore toujours si un hameau existait à l’époque Romaine sur son terroir. La mise à jour de squelettes inhumés au IIe siècle ainsi qu’un vase funéraire en poterie, percé de trous et destiné à recevoir des charbons ardents (datation incertaine), au bas de la cote d’une très vieille route, n’indique pas forcement des habitations permanentes. (Renseignement donné en partie par Denecourt en 1876 dans son Guide touristique, l’Indicateur historique et descriptif de Fontainebleau, 18e édition)
Le texte le plus ancien, conservé jusqu’à nos jours, ou Recloses est mentionné figure dans le cartulaire moyenâgeux de l’abbaye de Bardeau à Hericy de 1154. (Acte d’échange de biens non spécifiés entre l’abbé de Bardeau et Aubert, fils d’Hugues d’Avon, Chevalier de Louis VII Roi des Francs).
Recloses et ses environs, d’après Cassini
Première carte générale et particulière du royaume de France, elle est aussi appelée Carte de l’Académie
Elle a été établie entre 1750 et 1790 par 3 générations de cartographes (Famille Cassini)
La France est alors découpée en 181 feuilles aquarellées (il manque toutefois la Corse, la Savoie et l’Ile d’Yeu)
On note également la découverte en 1909, par un Carrier habitant Recloses, de trois morceaux de grès taillés et polis, s’adaptant les uns aux autres. Erigé dans son jardin, ce curieux monument d’1,22m de hauteur et de 0.35 de diamètre à la base qu’il montrait aux curieux, fut l’objet de plusieurs études (bulletin de l’Association des Naturalistes de la Vallée du Loing en 1921) et identifié de manière très controversée, soit comme un signe culturel des âges primitifs « une borne phallique Gallo-Romaine, effigie grossière du dieu Priape «, soit comme un petit hasard étonnant de la nature, une formation gréseuse naturelle astucieusement assemblée.
Patrimoine historique :
Son église dédiée à Saint Martin (culte très ancien) présente des parties d’âges divers. Les premières pierres ont été posées au VIIe siècle et la partie remarquable la plus ancienne, appareil de construction Roman en arête de poisson (Opus Piscatum) remonte au début du XIIe siècle. Elle était alors composée d’une nef de cinq travées et d’un clocher carré.
« Le Pressoir Mystique » un retable restauré en 1889 et classé monument historique
Cet ensemble de treize sculptures en bois (polyptyque chrétien) daté entre 1550 et 1570 est exposé à l’intérieur de l’église
Patrimoine naturel :
Recloses est bâti en partie sur la crête gréseuse d’une vallée sèche terminée en cul de sac (vallée creusée par un cours d’eau qui a été ensuite détourné au profit d’un autre). Le plateau bosselé, qui domine à l’altitude de 128 m, est troué de vasques imperméables de dimensions variées, qui retiennent les eaux de pluie, formant des mares très curieuses appelées les Canches.
D’un point de vue topologique, la portion gréseuse (Stratotype Stampien -34 à -28 millions d’années) ou se joue l’érosion mécanique (dont les facteurs sont le vent, l’eau, le gel, la chaleur, la pente, la décomposition chimique des roches, les phénomènes naturels brutaux et l’activité des êtres vivants) représente la falaise et les ravins sous-jacents à la table de grès en place, surmontée des habitations, des Canches, des Roches du Petit Puits, de la Vallée Cousine et du Miroir à Câline.
D’un point de vue topologique, la portion gréseuse (Stratotype Stampien -34 à -28 millions d’années) ou se joue l’érosion mécanique (dont les facteurs sont le vent, l’eau, le gel, la chaleur, la pente, la décomposition chimique des roches, les phénomènes naturels brutaux et l’activité des êtres vivants) représente la falaise et les ravins sous-jacents à la table de grès en place, surmontée des habitations, des Canches, des Roches du Petit Puits, de la Vallée Cousine et du Miroir à Câline.
Les sommets des platières sont sinueux et il s’est formé par rapport à leur axe longitudinal, des petites vallées perpendiculaires comme la Vallée Cousine, tout aussi chaotiques, qui débouchent également en pente rapide.
Sur les versants exposés au sud, les risques de feux de forêt sont réels pendant les périodes de sécheresse
Le terrain décapé de ses broussailles et de ses fouillis d’arbres mal-venant devient alors accessible à la photographie
Le sentier des Crêtes
Un des parcours pittoresques (balisage jaune) du Lari de Recloses
Lari en Français Ancien : Terrain (lande, friche) en déclivité
Au contact avec Recloses et son versant de roches tourmentées, on enchaine notre époque
avec les temps éloignés qui nous semblent bien proches, ou nos ancêtres préhistoriques alors tribus nomades, cueilleurs et chasseurs à la recherche incessante de nourritures, s’adaptant jours après jours au climat (oscillations et réchauffement progressif depuis l’apogée du dernier glaciaire il y a 18000 ans) et à la nature qui les environne (modifications de la faune et la flore), se servaient des rochers, non pour le plaisir de les grimper (encore que ?), non pour les réduire en pavés, comme le firent quelques millénaires plus tard durant un peu plus de cinq siècles, les carriers, les piqueurs et les chatouts (nombreux dépôts d’écales encore visibles ici ou là), mais pour y faire des temples (caractère rituel, religieux probable des géodes, abris et auvents sous platières ornés des pétroglyphes des temps les plus éloignés), des observations, des cachettes et des abris.
Quelques érudits locaux, l’Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et la Société Préhistorique Française,
après diverses études minutieuses (Topologie, Géologie, Zoologie, Botanique) et fouilles Archéologiques méthodiques
(14 cavités et galeries explorées, situation générale, relevés topographiques, énumération et descriptif des mobiliers recueillis) menées entre 1921 et 1928 ont notamment édité à ce sujet une publication scientifique remarquable intitulé :
« Etudes sur la Commune de Recloses – Association des Naturalistes de la Vallée du Loing – Moret-sur-Loing – 1928 »
Aujourd’hui, on peut toujours baguenauder le long de ces itinéraires contemplatifs célèbres, découvrir les mares et la plupart des nombreuses cavernes et grottes de Recloses (chambres, allées couvertes et amoncellements de grès en discontinuité avec le sol mouvant des sables, dissimulés par la végétation), autrefois sinon habités constamment, ayant du moins servi de lieux de refuges comme en témoigne le nombreux matériel (silex taillés, gravures rupestres, inhumations, tessons de céramiques, objets métalliques divers) des époques de l’âge de la pierre taillée, de la pierre polie, du bronze et du fer ainsi que du Moyen Âge, trouvé dans ces excavations naturelles.
d’initiative du village, devrait être normalisé dès la fin 2013 par des bénévoles associatifs extérieurs.
Sur les traces des Grottes Refuges de Recloses
Ces abris naturels à l’instar des Orii (abris primitifs granitiques en Corse) ne sont, ni des grottes, ni des cavernes au sens strict du mot
Leur constitution géologique et leur formation diffèrent des cavités spéléologiques des calcaires et des poudings
Ils résultent de l’écoulement des sables et de la dislocation de la masse gréseuse.
Ces abris naturels à l’instar des Orii (abris primitifs granitiques en Corse) ne sont, ni des grottes, ni des cavernes au sens strict du mot
Leur constitution géologique et leur formation diffèrent des cavités spéléologiques des calcaires et des poudings
Ils résultent de l’écoulement des sables et de la dislocation de la masse gréseuse
Le Labyrinthe de Recloses
Cet autre abri non identifié marqué d’une croix bleue est situé sur le sentier bleu plus à l’Est
L’Abri des Francs (ou la Grotte aux Gaulois)
Cet abri « ouvert », marqué du chiffre romain XIV, qui domine le flanc Est de la Vallée Cousine fut fréquemment fouillé. Quelques rares éclats de poterie ont été recueillis. Aux temps éloignés, ce vestibule était limité en avant par une rangée de petits blocs surmontés de troncs d’arbres et de branchages qui servait de fermeture et de défense contre les animaux sauvages.
Ce refuge représente en plan la forme d’une poche dont la profondeur atteint 7m50 et la largeur 3m50
Le plafond s’abaisse progressivement vers le fond mais reste par tous les temps largement éclairé
(Hauteur moyenne : 1m40)
Très connu des habitants et des touristes, repéré sur les cartes et situé le long d’un sentier jalonné en bleu et jaune,
Il fait l’objet de nombreuses visites.
La Grotte des deux Chambres
Cette galerie « fermée » est marquée du chiffre romain XV.
Elle offre deux chambres obscures ensablées encore relativement spacieuses. La première grossièrement trapézoïdale
(profondeur 6m60 – largeur 3m80 – hauteur 1m60 au milieu), la seconde ovalaire (profondeur 7m70 – largeur 4m70 –
hauteur moyenne 1m20), communiquant entre elles par un petit couloir de 2m de longueurs sur 0,90m de largeur.
Elle a donné comme toutes les autres quelques tessons de poterie.
On y pénètre par une faille verticale très étroite
On découvre ces 2 chambres bien dissimulées à 20m Sud-est de l’Abri des Francs
Connue des enfants du pays, elles reçoivent de temps en temps quelques autres visiteurs
La Roche Basculante (ou la Roche qui Remue)
Cette roche posée en porte à faux sur un autre bloc est marquée du chiffre romain XVI.
Située à l’extrémité de l’éperon Sud du versant Est de la Vallée Cousine, on y jouissait jadis d’un magnifique panorama. Aujourd’hui le sommet de la crête est beaucoup plus arboré.
Si elle balançait, elle ne balance hélas plus !!
Son mouvement d’oscillation était selon les Reclosiots celui qui avait le plus d’amplitude
parmi les roches qui remuent de la région
Les éditeurs de cartes postales du début du XXe siècle semblent l’avoir nommé aussi « l’Huître de Recloses »
Le Dolmen de Pierre
Cet amoncellement surprenant de roches édifié en « faux-dolmen » est marqué du chiffre romain XIX.
Cet abri résulte d’abord de l’affouillement des sables sous la table de grès, augmentant la largeur des failles, déplaçant les blocs
Au cours de la deuxième phase, les blocs basculent, certains se fichent en terre et d’autres les recouvrent
La Grotte Faille du Petit Puits (ou la Grotte du Métro)
Cette chambre « fermée » est marquée du chiffre romain XI.
Elle offre le type le plus parfait de la « grotte préhistorique ». Le peu de surface offerte par l’ouverture devait permettre son occlusion facile par la manœuvre intérieure d’un seul bloc rocheux.
Le sable contenait de nombreux échantillons de poteries grises, noires ou jaunes à raies rouges et quelques éclats de silex.
On y accède par une faille dissimulée à l’extrémité d’un étroit couloir rocheux
Cette chambre aujourd’hui fortement ensablée (troisième phase d’érosion : colmatage par ensablement)
avait autrefois des dimensions importantes (longueur 8m – largeur 6m – hauteur moyenne 1m60)
L’Abri de l’Escalier
Ce vestibule ouvert sur le Sentier de l’Escalier est marquée du chiffre romain X.
Comme l’Abri des Francs, sa ceinture de blocs de fermeture est presque totalement « in situ ».
Un nombre important de poteries calcinées et quelques éclats de silex ont été trouvés au milieu des débris de charbons du foyer.
La Grotte de l’Escalier
Cette cavité située le long du sentier de l’Escalier est marquée du chiffre romain IX.
On y pénètre par une petite ouverture rectangulaire. Du fait de la situation de son entrée, les eaux de ruissellement ont amené une importante quantité de sable et de végétaux qui ont fini par en diminuer la hauteur.
Primitivement, on devait pouvoir s’y tenir facilement debout.
De nombreux signes rupestres anciens gravés (pétroglyphes) ornent la paroi Sud et le plafond est constellé de nombreuses cupules. On remarque notamment une croix sur socle sculptée, terminée à chacune de ses extrémités par une petite cupule.
Il convient de noter aussi hélas qu’elle est affublée à certains endroits par des graffitis plus contemporains.
Cette chambre a fourni également une quantité considérable d’éclats de poteries.
Malgré une rampe d’accès étroite, elle est très connue des promeneurs et des enfants.
La Grotte des Quatre Etages (ou la Grotte des Quatre Chambres) Parcelle clôturée
Cette cavité est marquée du chiffre romain VIII.
Elle est située à quelques mètres Ouest de la Grotte de l’Escalier sous le plateau des Canches du Petit Puits.
Des blocs éboulés ont couvert un dédale de petites chambres superposées.
On y pénètre depuis un petit abri, par un couloir vertical déterminé par des blocs disloqués.
Elle a donné très peu d’échantillons de poteries.
Ce sont les enfants du pays qui lui auraient donné son nom
La Grotte du Curé (ou la Grotte aux Curés) Parcelle clôturée
Cette enceinte est marquée des chiffres romains III et V.
Autrefois elle était imbriquée avec la Grotte du Bohémien située plus haut sur la platière (nommée ainsi car des trimards y avaient aménagé un lit de feuilles sèches).
On peut la découvrir à quelques mètres Ouest de l’extrémité Nord du Sentier de l’Orme (balisage gros triangles bleus) qui part de l’ancien Puits à Courant situé en contrebas du village dans la vallée.
Elle a été ainsi appelée par les habitants du fait de sa situation dans l’ancien jardin du Curé
Le Groupe souterrain Curé-Bohémien, à chambres multiples et à étages différents crées par des éboulements,
méandre de petites salles de hauteurs très variables, est le plus remarquable et le plus vaste des Grottes de Recloses.
Il convient aussi d’ajouter 3 autres cavités monocellulaires situées à quelques mètres :
la grotte du 1er Juin, la caverne du 18 Janvier et la grotte Henri.
On y pénétrait par une étroite cheminée verticale
Autrefois, toutes ces alvéoles naturelles devaient certainement communiquer entre elles, voire ne former peut être qu’une seule et même cavité fort étendue.
Dans ce « LUDUS NATURAE » (jeu de la nature) une quantité considérable de mobiliers de différentes époques a été recueillie :
– Poterie (des tessons de poteries Néolithiques, une cuillère en terre brisée et un vase Carlovingien orné presque complet)
– Verrerie (des débris de verre irisé et des fragments de cols ou de fonds de flacons Mérovingiens)
– Objets en métal (un grand couteau de fer intact, plusieurs petits, des fragments d’épée, des gros clous forgés de coffres,
une fine épingle en bronze ornée à la tête sur ces 4 faces de formes géométriques et un fermoir de flacon en bronze)
– Eclats et outils en silex retouchés très grossièrement et quelques rognons de silex bruts non débités
(un percuteur sphérique, des lames minces à vives arêtes, une pointe de flèche, un grattoir, un racloir, une scie)
– Petits galets de rivière à grains très fins (qui ont pu servir de lissoirs)
– Fragments d’os gravés et percés dont un poinçon en os poli orné de traits (début du Néolithique)
– Quantité importante d’ossements (débris de cuisine) appartenant à la grande faune actuelle : bœuf, cheval, chien, sanglier
Deux autres cavités non identifiées (à l’Est de la Vallée Cousine)
Cette caverne ensablée apparait comme un profond rectangle au plafond surbaissé
Cette caverne ensablée apparait comme un profond rectangle au plafond surbaissé
Situées à quelques pas l’une de l’autre, on les découvre le long du sentier jaune vers le bois de la Justice
Libres d’accès, toutes ces cavités naturelles,
vestiges historiques des temps passés, sont placées sous votre protection
Rappel des règles d’usage
Respecter les Autres et l’Environnement
Ne pas faire de Feux, ni de Graffitis
Remporter tous ses Déchets . . .
Et même un peu plus, si l’on en trouve !!
Recloses et ses Grottes Refuges
L’âge de la Pierre taillée (Paléolithique) et polie (Néolithique) est faiblement représenté dans les « grottes de Recloses », celles-ci n’ayant pas servi d’habitations permanentes
(cavités obscures et exigües situées dans une région aride dépourvue d’eau vive et pauvre en silex),
mais plutôt de refuges momentanés aux populations itinérantes qui parcouraient alors la région.
Un fragment d’os nettement gravé (peut être une sagaie) provenant de la grotte Henri et quelques petites lames minces en silex pourraient aussi appartenir à l’âge du Renne (Paléolithique supérieur -17000 à -9000 ans av J.-C),
époque néo-glaciaire ou la région était transformée en une froide toundra analogue à la Sibérie actuelle,
mais le manque de stratigraphie (Science de la Terre qui étudie la succession des différentes couches géologiques)
ne permet pas de faire remonter de manière certaine l’habitat de ces grottes à la période glyptique.
Parmi les innombrables débris collectés,
datant pour la plupart des Temps Historiques (âge des Ecritures),
les plus récents, des tessons de poterie vernissée du début de l’Epoque Moderne (Renaissance du XVIe et XVIIe siècle),
les plus nombreux, Mérovingiens, Carolingiens et Moyenâgeux (Haut et Bas Moyen-âge du Ve au XVe siècle),
les plus rares, Gallo-Romains (Antiquité Tardive de -52 ans av J.-C jusqu’au IVe siècle),
les plus anciens ont été identifiés
comme appartenant à la période Protohistorique (âge du Bronze et du Fer -2100 à -150 ans av J.-C)
et à la période préhistorique Néolithique (âge de la Pierre polie et de la Poterie en céramique -5800 à -2100 ans av J.-C)
Un certain nombre des ces artefacts (objets ayant été façonnés par l’homme pour son usage)
sont conservés au Musée d’Archéologie Nationale à Saint-Germain-en-Laye
Château – Place Charles de Gaulle – 78100 – Saint-Germain-en-Laye
Autres expositions et documentations au Musée départemental de la Préhistoire d’Ile-de-France à Nemours
48 avenue Etienne Dailly – 77140 – Nemours
D’hier à aujourd’hui
L’histoire que nous connaissons est bien peu de choses
au regard de l’histoire de l’Humanité dont l’origine se perd dans le fond des âges.
Le Massif de Fontainebleau dans son ensemble
n’a fait l’objet, depuis les érudits locaux de la fin du XIXe et du début du XXe siècle,
d’aucune étude historique moderne d’envergure,
mais seulement de travaux ponctuels indicateurs de sa richesse exceptionnelle.
Gravures et cupules de la Grotte de l’Escalier (abimées par des visiteurs indélicats indésirables)
Un des deux abris à gravures rupestres de Recloses
On en dénombrerait plus d’un millier dans le Massif de Fontainebleau, répertorié et localisé par le GERSAR
Malgré une tradition naturelle de conservation
de ces itinéraires contemplatifs et endroits célèbres par les vieux habitants,
une page nouvelle des Grottes refuges de Recloses s’écrit…
La plupart des pétroglyphes bellifontains sont non apparents, dissimulés dans les roches
Leur signification cabalistique n’est toujours pas clairement décryptée et reste encore aujourd’hui hypothétique…
D’abord menacés par l’industrie, l’exploitation du grès et des sablières
(sols siliceux abandonnés par la mer il y a 35 millions d’années),
puis par la villégiature (étalement urbain),
certaines des grottes s’ouvrant sur les Canches,
maintenant incluses dans des propriétés privées,
sont soustraites au public et tombent lentement dans l’oubli.
Ont-elles livré tous leurs secrets ??
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